Voici un reportage photographique réalisé par mon ami Stéphane Bergero : vous verrez toutes les phase de la fabrication d'un couteau de table brut de forge, comme vous pouvez en voir de nombreux modèles sur mon site.
Allumage de la forge, dans un cadre buccolique et estivant.
Pour ce genre de couteau, j'utilise souvent des morceaux de ressorts comme matière première.
Faire rougir, quelques coup de marteaux pour le remettre droit, c'est facile.
Je commence par modeler la lame.
Et j'étire le métal pour l'affiner.
Je marque le fer pour délimiter le manche de la lame.
Je marque le fer pour délimiter le manche de la lame.
Je marque le fer pour délimiter le manche de la lame.
Il faut penser à remettre régulièrement le fer dans le feu pour la maintenir à température, mais pas trop, sinon ça fond.
Je peaufine l'arrondi de la lame.
Je marque le manche pour pouvoir couper la matière que j'ai en trop.
Voilà, il ne me reste plus qu'à travailler le manche.
Je travaille le bout pour faire une boucle.
Il ira parfaitement s'emboiter devant la lame, ça fera une garde.
Et je commence à le plier en deux…
…pour faire un manche plus épais qui tienne bien en main.
Je donne encore quelques coups de marteau pour que les deux surfaces soient bien imbriquées.
Voilà, la première phase est terminée.
Il fait la même taille qu'un laguiole classique.
La deuxième phase : polissage et aiguisage.
Polissage sommaire, puisque c'est un couteau brut de forge : j'enlève les aspérités inconfortables à la tenue en main.
Pour aiguiser la lame, j'utilise des disques de papier de verre.
Gros grain, plus de plus en plus fin.
Et un petit coup de ponceuse pour affiner encore tout ça.
Je termine l'affutage au grain fin…
…dernière touche à l'affutage de la lame.
Changement de disque : feutrine et pâte à polir…
…pour le polissage final du couteau.
LE test pour vérifier que la lame est belle et bien tranchante : carton fin ou papier, et sans forcer !
Et voilà ! Un couteau de table brut de forge prêt à l'emploi.